Le voyage fut long, mais j’y suis ! L’accueil chaleureux de l’aéroport ne se dément pas les jours suivants : toute l’équipe y contribue. Merci donc à elle !
Mon travail à ADD consistera à faire la monographie d’un village, Nsessougou, afin d’élaborer le dossier de 2 ou 3 projets pour la communauté : moulin, école, puits, case de santé, etc. Mes premiers contacts là-bas, l’accueil et la gentillesse des gens rencontrés sont d’un très bon augure pour la suite de mon stage, qui durera 6 mois. Je suis sûre d’apprendre beaucoup, tant sur le plan professionnel (méthodologie, agriculture africaine, etc.) qu’humain.
Le dépaysement est grand et vaut le détour (ou le séjour !). Gastronomie (sauce arachide ! maquereau braisé !), transports (sensations fortes garanties), langage (ewondo), outils (la fameuse machette !), paysages ou populations… Tout est à re-découvrir ici ! Et c’est souvent « magifique ! », comme dirait Stan1.
Épisode 1 - Aller à Nsessougou
C’est en soi une aventure !
Sac au dos, pack d’eau à la main, je me rends sur la place de Mbalmayo d’où partent les taxi-brousse. Là, je franchis tout d’abord une barrière de joyeux lurons (« Eh ma chérie, on va où ? ») avant de m’enquérir de la destination des différents véhicules stationnés. Lorsque nous tombons d’accord pour « Metet 600 » (Nkol-Metet pour 600 FCFA, soit un peu moins d’un euro), j’embarque. Que ce soit une voiture ou un minibus, on ne part que lorsque le véhicule est plein : c’est-à-dire au double de sa capacité normale. Crampes, fourmis, douleurs diverses et variées sont comprises dans le tarif. Le chauffeur lui-même partage son siège avec un passager, ce qui lui laisse bien peu de place pour manœuvrer le volant ou, pire, le levier de vitesse… Je vous laisse imaginer la scène !
Après trois bons quarts d’heure, je m’extirpe de ma place avec soulagement. Le temps de récupérer mon sac et je prends place sur la première moto-taxi venue pour « Nsessougou 1000, par la grande route » (la dernière précision étant d’importance pour éviter d’aller se perdre avant l’heure dans les pistes de brousse). Séance de vitesse sur le goudron, puis séance acrobatique sur la piste. Je salue tout le monde au passage, que je les reconnaisse ou non, c’est plus sûr !
Enfin, j’arrive au GIC Alliance de Nsessougou où je loge. Ouf ! Je débarque au son des « Bonne arrivée ! », « Ah, tu es revenue ! », « Comment va Mbalmayo ? »… C’est parti pour 3 jours de terrain !
Sophie Bièque
AgroParisTech (école d’agronomie parisienne) – France
Commentaires: 7
Stanislas Bineli, Secretaire General de ADD | 22 Avril 2011
Nicolas | 27 Avril 2011
Nicolas | 21 Mai 2011
Sophie | 24 Mai 2011
john Love de ADD | 23 Juin 2011
Jean pierre et nicole | 3 Août 2011
janaz | 13 Octobre 2019